GRIPPE AVIAIRE : UNE APOCALYPSE PREVUE ???

GRIPPE AVIAIRE

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h5n1 grippe aviaire pandemie masque protection grippe aviaire medicament tamiflu masques poulet volaile alerte infos info grippe aviaire information article presse gripe danger actualite GRIPPE AVIAIRE ET LES CHATS !?

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h5n1 grippe aviaire pandemie masque protection grippe aviaire medicament tamiflu masques poulet volaile alerte infos info grippe aviaire information article presse gripe danger actualite LA PANDEMIE C'EST QUOI ?

Qu'est-ce que la grippe aviaire?

La grippe aviaire est une infection provoquée par des virus grippaux de type A, et en particulier les sous-types H5, H7 et H9. Cette infection peut toucher presque toutes les espèces d'oiseaux, sauvages ou domestiques. Elle est généralement asymptomatique chez les oiseaux sauvages, mais peut devenir fortement contagieuse et entraîner une mortalité extrêmement élevée dans les élevages industriels de poulets et de dindes, d'où le nom de peste aviaire. Le virus influenzae aviaire peut parfois infecter d'autres espèces animales comme le porc et d'autres mammifères.

Le virus de la grippe aviaire H5N1 a été repéré pour la première fois en 1997, lors d'une épidémie à Hongkong. Il avait alors causé la mort de six personnes. Il est réapparu fin 2003, provoquant d'abord des épizooties chez les volailles dans plusieurs pays d'Asie, suivies des premiers cas humains.

Voir : la menace de la grippe aviaire

Quels risques présente le virus H5N1 en France et dans le monde ?

A l’heure actuelle, dans tous les cas avérés les personnes étaient en contact direct avec des volailles infectées et aucun cas de transmission entre humains du virus H5N1 n’a encore été mis en évidence. Alors pourquoi redouter une épidémie ? Parce que tous les facteurs sont aujourd’hui réunis pour que le risque perdure. En effet, la propagation de l’infection chez les oiseaux augmente la probabilité de l’apparition d’un nouveau virus grippal dans la population humaine .

Comme tous les virus grippaux de type A, le sous-type H5N1 a une grande capacité à muter au cours du temps, mais aussi à échanger ses gènes avec des virus grippaux appartenant à d’autres sous-types infectants d’autres espèces.

Comment un changement soudain de sous-type peut-il survenir? Deux cas sont envisageables.

- La première possibilité serait que la circulation de la population humaine d’un sous-type s’arrête pendant plusieurs années, mais que le virus reste présent dans une population animale. Dans ce cas, si la population animale est en contact direct avec un être humain elle pourra alors lui transmettre à nouveau le virus. Par exemple, le sous-type H1N1 qui a provoqué la grippe espagnole, a disparu de la population humaine vers 1957. Pourtant, il est resté présent chez le porc, ce qui lui a permis de réapparaître chez l’homme 20 ans plus tard, en 1977.

- La seconde possibilité est qu’un sous-type soit nouvellement créé par réassortiment génétique. Il se produit lors d’une co-infection d’un hôte par deux virus différents, qui dans le cas qui nous intéresse seraient un virus aviaire et un virus infectant les mammifères (et donc l’homme). Au sein d’une même cellule, les deux virus vont se multiplier, faisant ainsi de nombreuses copies de leurs génomes. Lors de l’assemblage des nouveaux virus, des virus mosaïques ayant incorporé aléatoirement des segments de génome de l’un et de l’autre des virus parentaux seront formés. Si ce nouveau virus possède des segments H5 et N1 propres au virus aviaire, il échappera complètement à la reconnaissance du système immunitaire humain. S’il possède également des gènes qui lui permettent de se multiplier efficacement chez les mammifères, il aura alors la capacité de se transmettre d’homme à homme aussi efficacement que la grippe « classique ».

L’apparition d’un virus grippal appartenant à un sous-type viral totalement inconnu de la population humaine comme H5N1 rend inefficace la mémoire immunitaire de la population générale générée au cours des épidémies saisonnières dues aux virus grippaux classiques (actuellement pour les types A : H3N2 et H1N1). Ceci est en faveur d’une dissémination rapide et mondiale du virus répondant à la définition de pandémie.

Il reste cependant une inconnue : ce virus pandémique n’existe pas encore, et personne ne peut prédire sa virulence chez l’homme. Sera-t-il aussi mortel que celui de la grippe espagnole ou sera-t-il semblable à celui de la grippe asiatique (H2N2) de 1957 dont le taux de mortalité n’excéda pas celui de la grippe classique. Il est à noter que le nombre des victimes de cette grippe classique se compte en centaine de milliers chaque année de part le monde.

Le dispositif de veille en France et dans le monde

Face au risque d’une possible pandémie grippale, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) demande que chaque pays se prépare au mieux à cette redoutable éventualité.

L’OMS souligne l’importance de surveiller l’apparition de flambées dans les populations de volailles et d’oiseaux migrateurs et les maladies respiratoires chez les sujets exposés à des volailles infectées, de prendre rapidement les mesures de lutte de la FAO et de l’OIE et d’identifier les virus dans les laboratoires de référence. L’expansion géographique du virus est en effet une source d’inquiétude car elle augmente les risques d’exposition de l’être humain.

En France, L’Institut de veille sanitaire (InVS), établissement public de l’Etat, placé sous la tutelle du ministère des Solidarités, de la Santé et de la Famille, a pour mission de surveiller l’état de santé de l’ensemble de la population, et d’alerter les pouvoirs publics en cas de menace pour la santé publique.

Dans le cadre du plan de lutte contre une pandémie grippale, la Direction générale de la santé a demandé à l’InVS d’estimer l’ampleur qu’aurait un tel événement en France et d’estimer l’impact épidémiologique de différentes stratégies de lutte.

Par ailleurs la France, comme plusieurs autres pays européen, a intensifié la surveillance des oiseaux sauvages pour mieux appréhender la circulation des virus grippaux aviaires

La Direction générale de la santé (DGS) a élaboré un plan gouvernemental de lutte. Que les cas humains détectés à l’étranger soient ou non associés à une épizootie, un certain nombre de mesures sont à prendre à ce niveau d’alerte, notamment pour détecter le plus précocement possible l’éventuelle introduction du virus en France.

La cellule d’aide à la décision décrite dans le cadre général du plan est activée. Elle est pilotée par la DGS. Elle a un rôle d’expertise, sa composition est limitée aux experts et aux autorités techniques. Il lui revient notamment de :

• recueillir et d’analyser les données épidémiologiques,

• proposer toute mesure utile de mobilisation des réseaux de surveillance, afin de doter le ministre du meilleur niveau de connaissance possible sur le profil et la progression du virus. Elle a également une mission de conseil en matière d’utilisation des thérapeutiques et de stratégie vaccinale.

A l'Institut Pasteur, le Centre National de Référence (CNR) des virus Influenzae (Région Nord) est aussi un centre collaborateur du Réseau H5 de l’OMS. Dans ce cadre, il a effectué la caractérisation de souches de virus H5N1 envoyées par les différents instituts du réseau international de l’Institut Pasteur et transmis ces résultats en temps réel à l’OMS, contribuant à la surveillance épidémiologique constante de la grippe aviaire. Il est aussi impliqué dans le réseau qui surveille l'apparition du virus chez les oiseaux sauvages en étudiant les échantillons provenant de deux sites sensibles, la camargue et les Dombes.

Ces résultats sont extrêmement importants pour suivre l’évolution des virus H5N1, mettre éventuellement en évidence une dérive antigénique de ces virus, des événements de réassortiments qui pourraient être à l’origine de l’adaptation du virus H5N1 à l’homme. Cette surveillance est aussi indispensable pour vérifier que le vaccin « anti-pandémique » qui est en cours de développement (la phase d’étude clinique a débuté) reste efficace contre les souches de H5N1 les plus récentes. Plus globalement les CNR nationaux, le réseau épidémiologique européen (EISS) sont et seront mis à contribution pour l’identification (via leurs réseaux de médecins sentinelles) et le diagnostic de la grippe aviaire chez des sujets infectés dans les pays de l’Asie du sud-est revenant dans leur pays, et si une pandémie venait à toucher leur territoire.

Les mesures de prévention

Les mesures mises en œuvre dans les pays touchés par le virus :

Lorsqu’un foyer animal est identifié, les mesures consistent en une mise en quarantaine suivie de l’abattage des animaux infectés et des animaux potentiellement exposés. Des procédures de décontamination du matériel utilisé doivent alors être appliquées afin d’éviter une contamination entres fermes.

En juillet 2005, une conférence internationale, sous l’égide de l’OMS, de l’OIE et de la FAO, a statué sur les mesures nécessaires pour prévenir la transmission du virus. Elle a notamment insisté sur la nécessité d’élever les différentes espèces animales séparément, en évitant tout contact entre les volailles et les porcs, et d’encourager les éleveurs à signaler les cas suspects de grippe aux autorités.

En dehors des recommandations destinées à l’élevage, des mesures de précaution individuelles sont recommandées pour les personnes exposées à des volailles infectées. De même, pour les voyageurs se rendant dans des zones où il existe des foyers animaux, il convient de respecter certaines précautions (voir les recommandations aux voyageurs du site interministériel de préparation à une pandémie grippale).

 

En France

Le plan gouvernemental de lutte élaboré par la Direction générale de la santé distingue différentes phases pour une mise en œuvre graduée des mesures de lutte.

- La première mesure de lutte consiste à supprimer tous les réservoirs aviaires susceptibles de contribuer à la propagation de l’épidémie, ce qui explique les destructions massives de poulets et autres volailles qui sont effectuées dans les zones touchées. Le premier élevage industriel touché serait donc dépeuplé et un vide sanitaire serait organisé. Il en serait de même pour les autres élevages de volailles dans un rayon fixé par les autorités vétérinaires.

- Si le risque de pandémie se précisait, des mesures draconiennes pourraient être imposées : limitation des déplacements, fermeture des frontières, arrêt des transports en commun… Certaines de ces mesures pourraient être prises dès la confirmation de cas de transmissions d’homme à homme.

L’objectif de ces mesures est de ralentir la vague épidémique afin de donner le temps aux autorités de s’adapter aux conditions réelles de la pandémie et de limiter le risque de désorganisation des structures de soins.

 

Les traitements contre la grippe aviaire ?

- un vaccin pour prévenir la maladie

Chaque année, l’industrie pharmaceutique produit des vaccins dirigés contre les souches de virus grippaux humains les plus récents. La composition de ces vaccins est décidée par l’OMS au mois de février, afin que les vaccins soient disponibles en octobre, avant le début de la nouvelle saison grippale.

Le développement d’un vaccin « anti-pandémique » à l’initiative de l’OMS a soulevé de nombreux problèmes dont le plus important est que le virus pandémique n’existe pas encore. Le deuxième est un problème de sécurité, car on ne manipule pas un virus aussi dangereux que le virus H5N1 à l’échelle industrielle. La biologie moléculaire a permis de contourner ce deuxième obstacle. Le vaccin candidat en cours de développement est issu d’une souche isolée au Vietnam en 2004. La surveillance épidémiologique orchestrée par l’OMS permet de vérifier que l’évolution des souches les plus récentes de virus H5N1 ne remet pas en cause l’efficacité du vaccin comme cela a été le cas en 2004, ce qui a signé l’arrêt du développement du vaccin fabriqué à partir d’une souche de 2003, et la reprise du programme vaccinal à partir d’une souche isolée en 2004. En tout état de cause il faut entre 6 et 8 mois pour développer un vaccin, d’où l’importance des traitements antiviraux pour combattre la pandémie dans un premier temps.

Comment fonctionnera le vaccin ? La vaccination consiste à introduire dans l’organisme un agent (virus, bactérie ou molécule) qui va sensibiliser le système immunitaire, sans être pathogène. Le sujet vacciné spécialise certaines de ces cellules et fabrique des anticorps contre ces molécules étrangères. Lors d’une infection ultérieure par le même agent, l’organisme sera capable de combattre l’infection.

Le gouvernement français a d’ores et déjà réservé à Aventis-Pasteur 20 millions de doses ce vaccin, par anticipation. Néanmoins il sera nécessaire, dès le début de la pandémie de vérifier que le vaccin en cours de développement est efficace contre la souche de virus pandémique.

- les médicaments

S’il n’existe pas aujourd’hui de vaccin, il existe en revanche deux antiviraux efficaces contre les virus grippaux « classiques » ou aviaires. Ces molécules inhibent l’activité d’une enzyme du virus, la neuraminidase. Elles peuvent être utilisées en traitement curatif, et l’une d’elle en traitement préventif

Le gouvernement français en a d’ores et déjà acheté 5 millions de doses et il y a en aura 14 millions disponibles fin décembre. Ces antiviraux seront utilisés avant tout pour protéger le personnel de santé et les professions dont le maintient de l’activité est indispensable pour assurer le fonctionnement des structures nationales

Il est utile de rappeler que les antibiotiques sont inactifs contre les virus et ne seraient utilisés qu’en cas de surinfection bactérienne.

- les mesures d’hygiène

Le virus de la grippe aviaire se propage en général au contact avec des oiseaux infectés. L'une des principales mesures de sécurité pour endiguer la maladie consiste donc à observer de bonnes pratiques d'hygiène.

Dès lors que la présence du virus de la grippe aviaire a été signalée dans un pays, toutes les personnes travaillant dans le secteur avicole doivent prendre des mesures d'hygiène supplémentaires afin d'éviter de véhiculer le virus et l'empêcher de se propager s'il s'est déjà installé dans un élevage, dans un village ou dans une région. Ces mesures consistent en un abattage systématique des volailles infectées ou ayant été en contact avec celles-ci.

Les professionnels des métiers de la santé qui pourraient être amenés à prendre en charge des victimes de la grippe aviaire, sont encore plus soumis à des mesures d’hygiène. Une information spécifique est disponible sur le site de la Direction générale de la santé

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